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PAROLIER1, subst. masc.

PAROLIER1, subst. masc.
Celui qui éprouve le besoin de beaucoup parler, bavard. Cet Hanotaux des Affaires étrangères, quel bavard, quel disert, quel parolier, mais aux paroles parfois intelligentes! (Goncourt, Journal, 1892, p.330).
Prononc.: [paʀ ɔlje]. Étymol. et Hist. 1584 adj. «qui parle, parleur» (L. de La Porte, trad. Horace, Odes, I, 20 ds Hug.), ex. isolé; 1896 grâces parolières (Ch. de Ricault d'Héricault, Murger et son coin, p.158 ds Quem. DDL t.7); 1892 empl. subst. (Goncourt, loc. cit.). Dér. de parole*; suff. -ier*.

PAROLIER2, -IÈRE, subst.

PAROLIER2, -IÈRE, subst.
A. − Vx. Auteur des paroles d'une chanson, d'un livret d'opéra. Synon. librettiste.Le vrai favori de Morny est le parolier de ses opérettes, Halévy (Goncourt, Journal, 1863, p.1311).On trouva (...) dans la loi de 1793 un dispositif protégeant les «paroliers» mais non les musiciens (Arts et litt., 1935, p.88-7).
B. − Personne qui écrit, par profession, le texte de certaines oeuvres musicales (comédies, opérettes, etc.), et plus particulièrement de chansons. Le rire et l'applaudissement sont contagieux; un spectateur euphorique peut de proche en proche dégeler une salle (...). C'est pourquoi le chansonnier interpelle l'auditeur. C'est pourquoi le parolier de music-hall prévoit ces interpellations dans son texte (Arts et litt., 1935, p.80-15).
Prononc.: [paʀ ɔlje], [-jε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1855 (Castil-Blaze, L'Académie de musique, § V, t.1, p.156 ds Littré). Dér. de parole*; suff. -ier*.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·