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BOUILLÉE1, subst. fém.

BOUILLÉE1, subst. fém.
Action de faire bouillir un liquide (cf. bouillir II rem.) :
On entend par distillation la bouillée des matières premières Loi belge du 27 juin 1842, sur les distilleries, art. 1er, § 2 (Littré).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
1reattest. 1842 supra; dér. du rad. de bouillir*, suff. -ée*. Seule transcr. dans Littré : bou-llé, ll mouillées.

BOUILLÉE2, subst. fém.

BOUILLÉE2, subst. fém.
Bouquet, touffe (d'arbres, de fleurs, d'herbes). Une bouillée de pervenches, de roseaux; une bouillée de cocotiers (Loti, Le Mariage de Loti,1882, p. 113):
Il regardait fixement devant lui, dans la direction des chrysanthèmes, disposés en large bouillée au milieu de la table. H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 47.
Rem. Attesté dans Guérin 1892.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1882, supra. Terme dial. pour « touffe, bouquet d'arbres » attesté dans les dial. ang. (Verr.-On. t. 1), blaisois (A. Thibault, Gloss. du pays blaisois, 1892) et du Centre (Jaub.), il se rattache sans doute au rad. de bouleau* (a. fr. boul) à partir duquel ont été formés différents termes dialectaux désignant des bouquets de rejetons ou des touffes de végétaux (FEW t. 1, p. 346b).

BOUILLER1, verbe trans.

BOUILLER1, verbe trans.
PÊCHE. Remuer l'eau d'une rivière avec une bouille.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. (Ac. 1798-1878, etc.).
Emploi abs. (Cf. St-Edme t. 3 1825, s.v. bouille et Littré, s.v. bouiller).
Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans DG : bou-yé. [λ] mouillé dans Gattel 1841, Nod. 1844 et Littré; yod dans Land. 1834 et DG. Pour le terme de pêche Littré : ,,Dans le patois de la Nièvre on dit bouler``; cf. aussi Lar. 20e: ,,on dit mieux bouler``. Pour Nouv. Lar. ill. ,,on dit aussi bouffer``. Étymol. et Hist. 1669 « remuer le fond de l'eau avec une perche » (v. bouille2). Issu du croisement avec des verbes comme bouillir*, brouiller*, fouiller*, de bouler « agiter (un liquide) » attesté déjà au xves. dans un ms. lorr. avec la graphie boler (Serment du pappegay dans Gdf., s.v. bouler). Bouler, issu du lat. bullare « bouillonner, faire des bulles » est bien attesté dans les dial. du b.-Gâtinais (Puichaud, Dict. du pat. du b.-Gâtinais dans R. Philol. fr., t. 7, pp. 172-190), poit. (Beauchet-Filleau, Essai sur le pat. poit., Niort-Melle), bourb. (Brunet, Dict. du parler bourb., Paris, Klincksieck), du Centre (Jaub.) et lorr. (Zél. qui note : « A Metz, autrefois, tous les samedis, les tanneurs boulaient [lang. pop. mess.] la Seille pour permettre au courant d'entraîner les detritus encombrant le lit du canal qui traversait la ville). L'hyp. d'un rattachement à boue* (Dauzat 1973) fait difficulté du point de vue morphologique.
DÉR.
Bouilleur, subst. masc.Celui qui trouble l'eau à l'aide d'une bouille. Synon. usuel rabouilleur. 1reattest. 1827 (Baudr. Pêches); dér. de bouiller1, suff. -eur2*.

BOUILLER2, verbe trans.

BOUILLER2, verbe trans.
ADMIN. ANC. Marquer (une étoffe) suivant les règles perscrites.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixes. (Ac. 1835, 1878, etc.) et dans Quillet 1965.
Étymol. et Hist. 1723 (J. Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm.). Dér. de bouille3*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Boulan 1934, p. 64.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·