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P. hyperb., fam. Couper très court les cheveux. Qui vous a ainsi essorillé? (Ac.1798-1932).[Le coiffeur], en essorillant à petits coups de ciseaux les tempes du comte (D'Esparbès, Lég. outil,1903, p. 198).Rem. La docum. atteste a) L'emploi part. passé employé comme adj. Il [Sigognac] flatta Miraut de la main, gratta le crâne essorillé de Béelzébuth (Gautier, Fracasse, 1863, p. 496). b) Essorillement, subst. masc. Action de couper les oreilles; supplice consistant à couper les oreilles d'un condamné. Cette foule, à laquelle les quatre sergents (...) avaient fait espérer une exécution telle quelle, non pas sans doute une pendaison, mais un fouet, un essorillement (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 164).