VICE-ROYAUTÉ, subst. fém.
A. − Fonction, dignité de vice-roi. Briguer, donner la vice-royauté. Le Romain auteur de cette conquête, installé dans Toulouse (...), exerçait, avec le titre de duc, une sorte de vice-royauté (Thierry, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 81).
B. − Rare. Territoire gouverné par un vice-roi. Vice-royauté de la Catalogne, des Indes; administrer, gouverner une vice-royauté. J'appelle fortune de second ordre (...) les entreprises par association, les vice-royautés et les principautés ne dépassant pas quinze cent mille francs de revenu (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 98).
Prononc. et Orth.: [visʀwajote]. Ac. 1694, 1718: vice-royaute; dep. 1740: -té. Étymol. et Hist. 1636 vice-royauté (Mairet, Galanteries du duc d'Ossone, p. 202). Dér. de vice-roi* d'apr. royauté*.