VERTIGO, subst. masc.

VERTIGO, subst. masc.
A. − PATHOL. ANIM. Maladie du cheval due à une congestion cérébrale au cours de laquelle l'animal tourne en rond ou fait des mouvements désordonnés. Son cheval est mort du vertigo (Ac. 1798-1935). Mon cheval bai a pris le vertigo; j'en ai acheté en octobre un gris (Stendhal, Journal, t. 2, 1807, p. 371).
B. − Vieilli, fam. Vertige, tournis. Alors, je suis sortie pour ne pas le déranger, d'autant plus que j'ai le vertigo, ce matin (Colette, Cl. s'en va, 1903, p. 194).
Au fig. Fantaisie, caprice, grain de folie. Avoir le vertigo; être pris d'un vertigo. Elle a de singuliers vertigos (Ac. 1835-1935). V'là ses vertigos qui le reprennent. Je vous le laisse, mademoiselle Suzette, tâchez de le calmer (Scribe, Varner, Mariage raison, 1826, I, 3, p. 386).
Prononc. et Orth.: [vε ʀtigo]. Att. ds Ac. dep. 1694, d'abord sous vertige. Étymol. et Hist. 1. 1478 « vertige » (N. Panis, Le Guidon en françois, fo103 ds Sigurs, p. 422); 2. 1622-33 « grain de folie, fantaisie, caprice » (Tabarin, Question LI ds Œuvres, t. 1, p. 105); 3. 1664 « maladie des chevaux » (J. de Solleysel, Le Parfait Mareschal, chap. XLII, Du Vertigo). Mot lat. vertigo (v. vertige). Bbg. Quem. DDL t. 16.

D'autres mots du dictionnaire :

tylenchus | subrécot

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·