VERSICULET, subst. masc.
Vieilli, péj. Petit vers. [Le comte] les relisait [ses notes] en chantonnant, et Consuelo voyait que c'étaient de petits versiculets dans un français galant et doucereux (Sand, Consuelo, t. 2, 1842-43, p. 351).Quelques-unes [des maximes morales] ne dépassaient pas le versiculet pieux, mais d'autres, denses et fortes, étincelaient de splendeur biblique (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 430).REM. Versicule, subst. masc.,vx., synon.Un faiseur de versicules (Ac. 1878).
Prononc. et Orth.: [vε
ʀsikylε]. Ac. 1835, 1878: versicules ou versiculets (plur.); 1935: versiculet. Étymol. et Hist. 1732 (Voltaire, Corresp., 15 déc., I, 343 ds Quem. DDL t. 12). Dimin. de versicule « petite pièce de vers » att. une fois à la fin du xves. (Jehan de Vignay, Mir. hist., XX, 72, éd. 1531 ds Gdf. Compl.), repris dep. Ac. 1798 (souvent en mot-vedette à côté de versiculet dans les dict. des xixeet xxes.), lui-même empr. au lat. versiculus (dimin. de versus « vers ») « petite ligne d'écriture, de vers » et au plur. « pièce de vers légers ou de la nature de l'épigramme ». Bbg. Hasselrot 1957, p. 200, 209, 217. − Möhren (F.). La Dat. du vocab. des imprimés de textes anc. R. Ling. rom. 1982, t. 46, p. 28 (s.v. versicule).