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STEPPER1, STEPPEUR, subst. masc.
STEPPER2, verbe intrans.

STEPPER1, STEPPEUR, subst. masc.

STEPPER1, STEPPEUR, subst. masc.
HIPP. Cheval de trot à l'allure vive, qui lève et lance bien en avant ses pattes antérieures. Ne pesant pas un fétu à ses quatre petits steppeurs noirs, cette coquille rococo était menée bride abattue, par Otto (Bourges, Crépusc. dieux, 1884, p. 5).[Gustave] vante les performances d'un « stepper » qu'il a essayé, le matin même, dans l'allée des cavaliers (Coppée, Toute une jeun., 1890, p. 122).
Prononc. et Orth.: [stεpœ:ʀ]. Plur. des steppers, des steppeurs. Étymol. et Hist. 1842 stepper « cheval de trot remarquable dans l'exécution de ses pas » (Le Charivari, 30 déc., 2a ds Höfler Anglic.); 1859 steppeur (Th. Gautier, Esquisses de voy., in Le Moniteur universel, 30 déc., p. 1177, col. 2 ds Quem. DDL t. 16). Empr. à l'angl.stepper, dér. de to step (v. stepper2; suff. -er corresp. au fr. -eur2*), att. dep. 1835 comme terme désignant un cheval remarquable dans l'exécution de ses pas (NED). Bbg. Quem. DDL t. 3.

STEPPER2, verbe intrans.

STEPPER2, verbe intrans.
A. − HIPP. [Le suj. désigne un cheval] Aller vivement au trot en allongeant fortement en avant les membres antérieurs. Les dandies à habit bleu font stepper leurs pur-sangs sous les arbres de la promenade (Morand, New-York, 1930, p. 113).
B. − P. anal., PATHOL. [Le suj. désigne une pers.] Marcher avec l'anomalie du steppage (infra dér.). À force de feindre la diplopie et le trouble initial de la marche, il louchait et steppait légèrement (L. Daudet, Cœur et abs., 1917, p. 214).
REM.
Steppant, -ante, part. prés. en empl. adj.,pathol. Qui présente les caractéristiques du steppage. Charcot a mis en évidence [la valeur sémiologique] (...) de la démarche steppante dans les polynévrites (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 630).
Prononc. et Orth.: [stepe], [stεpe], (il) steppe [stεp]. Étymol. et Hist. 1. a) 1859 « se promener à cheval en faisant faire à sa monture des pas vifs et élevés » (Dumas fils, Un Père prodigue, II, ii ds Quem. DDL t. 2); b) 1867 « (d'un cheval) faire des pas vifs et bien levés » (Th. Gautier, Voyage en Russie, Paris, Charpentier, t. 1, p. 142); 2. 1880 p. anal. pathol. (Goncourt, Journal, p. 92). Adapt. de l'angl. to step « faire un pas ou des pas », du vieil angl. steppan, staeppan, d'où, en parlant des chevaux, « faire de bons pas » (1842 to step out, 1856 to step along ds NED).
DÉR.
Steppage, subst. masc.,pathol. Anomalie de la marche chez un sujet qui, atteint de paralysie des muscles releveurs du pied, doit lever fortement la jambe à chaque pas afin de ne pas heurter le sol avec la pointe du pied. On peut envisager un appareillage orthopédique permettant au sujet de se déplacer sans steppage (Quillet Méd.1965, p. 370).− [stεpa:ʒ]. − 1resattest. [av. 1893, Charcot d'apr. NED] 1899 (Gazette hebdomadaire de méd. et de chir., 14 mai, 460b ds Höfler Anglic.); de stepper2, suff. -age*.
BBG. − Bonn. 1920, p. 146, 185.

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