A. − Qui concerne l'ancienne Rhétie (v. rhétien B). Le terme de rhétique, même en le considérant comme un collectif d'idiomes rhétiques (Bourciez), est tout d'abord inexact en tant que terme générique: puisque le substrat rhétique (ancienne Raetia) ne saurait convenir qu'à la zone I (Grisons) (P. Bec, Manuel prat. de philol. rom., Paris, Picard, t. 2, 1971, p. 311).− GÉOGR. Alpes Rhétiques. Partie des Alpes centrales qui correspond approximativement au Canton des Grisons et aux régions italiennes limitrophes. Une inscription avertit le voyageur qu'il est sur la route de l'ancienne Rhétie. Ces rudes alpes rhétiques couvrent, en effet, presque tout le pays (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 505).
B. − Qui concerne le rhétique; qui est écrit dans l'une des langues ainsi nommées. 1. [Corresp. à supra I A] [Le terme de rhétique appliqué aux langues rhéto-romanes présente] l'inconvénient de se confondre avec celui par lequel on désigne la langue, prélatine, des inscriptions « rhétiques » (P. Bec, Manuel prat. de philol. rom., Paris, Picard, t. 2, 1971, p. 311, note 3).
2. [Corresp. à supra I B] Groupe rhéto-roman ou ladin (...). Le plus ancien texte rhétique est un fragment du début du XIIes. (abbaye d'Einsiedeln, canton suisse de Schwyz) (Lang. Monde1952, p. 50).