1. État, forme de ce qui est renfoncé. Bec d'oiseau de proie qu'accusaient violemment le nez mince (...) et le renfoncement des lèvres qu'aucune dent ne soutenait plus (Estaunié, Sil. camp., 1925, p. 17).− En partic. Creux de quelque chose, partie renfoncée de quelque chose. Synon. vx. retrait.Faute de siège, elle s'était appuyée à l'alcôve qui avait abrité son lit de jeune fille (...) Que de rêves avaient habité ce renfoncement! (Lacretelle, Hts ponts, t. 3, 1935, p. 254).
2. Spécialement a) ARCHIT. Évidement de faible profondeur dans l'épaisseur de quelque chose. Le renfoncement d'un caisson (Ac. 1835-1935). Le système des jambages de fenêtres ainsi renforcés, permettrait de laisser entre les baies un renfoncement fort utile (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p. 316).
b) BEAUX-ARTS. ,,Effet de perspective qui fait apparaître une chose enfoncée et éloignée. Le renfoncement d'un décor de théâtre`` (Ac. 1935).
c) IMPR. ,,Blanc par lequel débute un alinéa`` (Comte-Pern. 1963). Faire des renfoncements (Ac. 1835-1935).