−
Spécialement 1. ENSEIGN. Fait de suivre une seconde fois l'enseignement d'une chose déterminée. Redoublement d'une année (d'enseignement), d'un cours. Le conseil de classe peut proposer l'une des quatre décisions suivantes: − l'admission de l'élève dans la classe supérieure (...) − le redoublement de la classe... (Encyclop. éduc.,1960, p. 136).
2. LING., PHONÉT. Répétition totale ou approximative d'un mot entier ou d'un ou plusieurs éléments d'un mot. Synon. réduplication.Redoublement d'une syllabe, d'une voyelle; redoublement onomatopéique. [La femme] sait d'instinct la langue enfant, elle en devine les secrets, le zézaiement, les consonnes liquides prodiguées, le redoublement des syllabes (Ménard, Rêv. païen,1876, p. 113).Le redoublement d'un élément du mot peut résulter d'une faute de langage, ainsi que dans le parler des enfants; il peut être recherché pour son expressivité (hypocoristiques du type Mimi), ou pour sa valeur intensive (redoublement du t de lat. totus dans la forme qui a donné l'italien tutto); il peut avoir une valeur grammaticale, comme en grec où il fournit un élément de formation du parfait: le-luka (Mar.Lex.1933).
3. MUS. ,,Reproduction d'un son à distance d'une ou plusieurs octaves`` (Mus. 1976). Le redoublement de la fondamentale, qui renforce la basse en la reproduisant à l'octave, est le meilleur (Dupré, Harm. analyt.,t. 1, 1936, p. 23).
4. SPORTS a) ESCR. ,,Action de porter une seconde attaque, après une reprise de garde en avant ou en arrière, à l'adversaire qui a paré sans riposter ou a rompu sur l'attaque`` (Petiot 1982).
b) FOOTB., RUGBY. ,,Action d'exécuter une passe redoublée`` (Petiot 1982).