QUEUE-DE-RENARD, subst. fém.

QUEUE-DE-RENARD, subst. fém.
A. −
1. Espèce ornementale d'amarante. Des chiendents et des queues-de-renard, du séné et des bouillons-blancs! J'aurai de quoi me faire de la tisane (Claudel, Annonce, 1948, i, 2, p. 154).
2. Région. (Québec). Prêle des champs (Canada 1930).
B. − BOT. Racine allongée et très divisée d'une plante terrestre qui se développe dans l'eau (d'apr. Baillon t. 3 1891).
C. − TECHNOL. ,,Outil à deux biseaux, dont on se sert pour percer`` (Mots rares 1965).
Prononc. et Orth.: [kødʀ əna:ʀ]. Plur. des queues-de-renard. Étymol. et Hist. 1. a) 1538 « prêle » (Est.); b) 1600 « ramification volumineuse d'une racine de plante terrestre qui se développe accidentellement dans l'eau » (O. de Serres, Théâtre d'agric., p. 701); c) 1823 « espèce d'amarante » (Boiste Hist. nat.); 2. 1803 « outil à deux biseaux » (Boiste). Comp. de queue1*, de* et renard*.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·