PRÉFÈTE, subst. fém.

PRÉFÈTE, subst. fém.
A. − Femme d'un préfet. La préfète laissa Lucien en lui mimant une petite inclination de tête excessivement amicale, et alla dire quelques mots au comte Sixte qui cherchait son chapeau (Balzac, Illus. perdues, 1843, p.691).On assurait même que le préfet avait lâché la franc-maçonnerie, pour complaire à sa préfète (Vogüé, Morts, 1899, p.163).
B. − [En Belgique] Directrice d'un athénée. (Dict. xxes.).
Prononc.: [pʀefεt]. Étymol. et Hist.1. 1811 «femme du préfet» (doc. ds F. Guizot, Mém. pour servir à l'hist. de mon temps, t.2, p.385 d'apr. Quem. DDL t.22); 2. 1963 belgicisme (Lar. encyclop.). Fém. de préfet*. On note aussi le hapax préfette «maîtresse, souveraine» en 1594 (Durant, OEuvres poétiques, fo115 vods Hug.), fém. de préfet* au sens 1. Fréq. abs. littér.: 41.

D'autres mots du dictionnaire :

impraticable | hystér(o)-,(hystér-, hystéro-)

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·