PIMPER, verbe

PIMPER, verbe
A. − Empl. intrans., pop., rare. Pimper des prunelles. Regarder effrontément. Des poivrots, le coude sur le zinc, riaient au nez des petites avec des yeux fripés et des mâchoires violies par le gros vin. Céline fit bouffer sa jupe et pimpa des prunelles (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p.24).
B. − Empl. trans., région. Être pimpé. Être vêtu avec élégance, être bien habillé. Les patrons ont fermé et sont partis en auto. Ils étaient pimpés. L'électricien lui aussi s'est mis sur son trente et un et il a pris sa bicyclette (Giono, Gds chemins, 1951, p.80).
Prononc.: [pε ̃pe], (il) pimpe [pε ̃:p]. Étymol. et Hist. 1578 «parer» (Boyssières, Prem. OEuv., 147 rods Hug.); 1879 pimper des prunelles (Huysmans, loc. cit.). Dér. du rad. expr. pimp-, v. pimpant. Bbg. Meier (H.). Lateinisch-Romanisches. Rom. Jahrb. 1959, t.10, pp.277-281.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·