OBSTÉTRIQUE, subst. fém. et adj.

OBSTÉTRIQUE, subst. fém. et adj.
I. − Subst. fém. Branche de la médecine relative à la grossesse, à l'accouchement et à ses suites. Il n'aime que la femme insexuelle, c'est-à-dire si jeune qu'elle repousse d'elle toute idée d'enfantement, de matrice, d'obstétrique (Goncourt,Journal,1864, p.12):
. ... depuis dix ans, l'obstétrique s'est transformée. Avant la guerre, trois problèmes constituaient une hantise pour l'accoucheur: l'hémorragie, l'infection, la «toxémie» gravidique menant à l'éclampsie. (...) vers les années 50, les obstétriciens devenaient disponibles pour d'autres tâches. Celles-ci allaient s'orienter dans deux directions simultanées: la «psychologie» et le confort de la mère, avec l'accouchement sans douleur et la santé du foetus et du nouveau-né. Le Monde,7 janv. 1976, p.13.
II. − Adj. Relatif à la science, à la technique de l'accouchement. Services de gynécologie obstétrique (Le Monde,7 janv. 1976, p.13).
Prononc. et Orth.: [ɔpstetʀik]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1803 adj. «qui a trait à la technique des accouchements» (L. Sterne, OEuvres complètes, t.1, p.99); 1834 subst. (Boiste). Tiré du lat. obstetrix, -icis «sage-femme», d'où le m. fr. obstetrice «id.» 1515 (Jean Falco, Guidon ds Sigurs, p.382), dér. de obstare, v. obstacle, avec finale d'apr. les termes de sc. en -ique, comme botanique. L'angl. obstetric de même sens, est att. comme adj. dep. 1742 ds NED et comme subst. obstetrics dep. 1819, ibid.
DÉR.
Obstétricien, -ienne, subst.Médecin spécialisé en obstétrique. V. supra ex. [ɔpstetʀisjε ̃], fém. [-jεn]. 1reattest. 1971 subst. masc. (C. Callet, Médecine. Les déserts français ds L'Express, 22 mars, p.18, col. 3); de obstétrique, suff. -ien*. L'angl. obstetrician de même sens est att. dep. 1828 ds NED.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·