A. − MÉD. VÉTÉR., PATHOL. 1. De la morve, qui est relatif à la morve. Farcin morveux, jetage morveux. Par voie cutanée et par voie intratrachéale, on produit les lésions du farcin et une pneumonie morveuse sans tubercules. Mais si, comme l'a montré Nocard, on fait ingérer au cheval une petite quantité de bacilles morveux mélangés à l'eau de boisson, on produit, sûrement et toujours, des lésions de morve pulmonaire à tubercules (Calmette,Infection bacill. et tubercul.,1920, p.155).V. morve A.
2. Qui est atteint de la morve. Animal morveux. Un sieur de Goulet, (...) qui, fournisseur aux armées, avait été condamné aux travaux forcés, en 1812, pour avoir livré, au lieu de boeuf, la viande de chevaux morveux (A. France,Mannequin,1897, p.96).♦ [P. méton.] D'un animal atteint de la morve. Quant à l'infection par voie digestive, si elle est démontrée pour certains animaux de ménagerie, alimentés de viande morveuse, elle paraît douteuse chez l'homme (Macaigne,Précis hyg.,1911, p.224).
− Emploi subst. Paul Courmont, chez un morveux, n'a obtenu qu'une agglutination à 1 pour 20 (Courmont, Dufourt dsNouv. Traité Méd.fasc. 4 1925, p.348).