MINORÉ, ÉE, adj.

MINORÉ, ÉE, adj.
RELIG. [En parlant d'un clerc] Qui a reçu les quatre ordres mineurs. S'il était prêtre, pourquoi ne portait-il pas la soutane? Pourquoi ne disait-il pas la messe? Pourquoi a-t-il déclaré en entrant ici qu'il était seulement minoré? − Mon cher bâtonnier, c'est toute une histoire, une singulière et troublante histoire que je vous raconterai quand vous voudrez (Billy, Introïbo, 1939, p.249).
Emploi subst. masc. C'étaient, d'abord les jeunes abbés; puis les futurs minorés (Fabre, Abbé Tigrane, 1873, p.98).Puis, c'était le défilé: les diacres, qui allaient recevoir la prêtrise, en chasuble d'or; les sous-diacres, en dalmatique; les minorés, les tonsurés, le surplis flottant sur les épaules, la barrette noire à la main (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p.1304).
Prononc.: [minɔ ʀe]. Étymol. et Hist. 1845-46 subst. masc. «clerc qui a reçu les ordres mineurs» (Besch.). Dér. sav. du lat. minor, v. mineur; suff. *.

D'autres mots du dictionnaire :

minorant, -ante | minorer

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·