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En partic. [Avec être] ♦ Être mieux, être mieux à même de. Être plus agréable, plus joli, plus valeureux, plus apte à, etc. Vue claire de la misère (...) en chaque homme; dans les plus éminents (...). Je ne sais pas si les saints étaient mieux que ceux-ci (Dupanloup,Journal, 1852, p.158).Je la comparai à MmeChantal! Certes, MllePerle était mieux, cent fois mieux, plus fine, plus noble, plus fière (Maupass.,Contes et nouv., t.2, MllePerle, 1886, p.631).
♦ C'est mieux (ainsi/comme ça). Il ajouta que c'était mieux ainsi, que cette solution le réjouissait (Proust,Sodome, 1922, p.1072).
♦ C'est mieux que rien (du tout). C'était mieux que rien du tout, une telle satisfaction (Céline,Voyage, 1932, p.169).
♦ Ce n'en est que mieux. Si les moyens aussi sont imposés, ce n'en est que mieux (Alain,Propos, 1921, p.225).
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Il est mieux de + inf.Il serait mieux d'être plus humble, plus prosterné, plus chrétien. Malheureusement (...) je n'ai point la perfection évangélique (Chateaubr.,Mém., t.3, 1848, p.303).Il est mieux que + sub. au subj.Il est mieux qu'il voie sa lettre non ouverte. Mais il serait encore mieux (...) qu'il ne me trouvât pas même chez moi (Stendhal,L. Leuwen, t.3, 1836, p.386).♦ Qui mieux est ou, p. ell., mieux (que tout cela/que ça) + deux points ou virgule. Ce qui est encore plus appréciable, remarquable; p. iron., ce qui est pire. Quitter Kerloven, n'était-ce pas revenir à la liberté, et, qui mieux est, à la vie élégante (Ponson du Terr.,Rocambole, t.3, 1859, p.555).Adieu, ou mieux, à bientôt (Flaub.,Corresp., 1865, p.35).Il avait trouvé un bon camarade; et mieux: une bonne camarade (Larbaud,F. Marquez, 1911, p.92).