V.
ex. 2.
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Loc., vx, fam. ♦ ,,Un mangeur de charrettes ferrées, un mangeur de petits enfants`` (Ac. 1835, 1878). ,,Un fanfaron`` (Ac. 1835, 1878).
♦ ,,Un mangeur de viandes apprêtées, de soupe apprêtée`` (Ac. 1835, 1878). ,,Un fainéant qui aimerait à bien vivre, sans se donner la peine de gagner sa vie`` (Ac. 1835, 1878).
♦ ,,Un mangeur de crucifix, un mangeur d'images, un mangeur de saints`` (Ac. 1835, 1878). ,,Un bigot, un faux dévot`` (Ac. 1835, 1878).
♦ [P. allus. à la communion] Mangeur de bon Dieu. Dévot. Je n'ai pas voté les lois de sang Parbleu! Je haïssais d'instinct les mangeurs de bon Dieu (Coppée, Théâtre, t. 4, 1890, p. 161).
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P. exagér., fam. [Le compl. prép. introduit par de désigne une pers. considérée du point de vue de son appartenance à un groupe quelconque] Personne qui est violemment hostile à quelqu'un. Mangeur de curé. Qui dit «homme de lettres» dit «mangeur de confrères et déchiqueteurs de renommées» (Renard, Écorn., 1892, p. 36).Radical-socialiste, mangeur de frocards (Arnoux, Zulma, 1960, p. 36).V.
encenseur ex.
♦ Au fig. et pop. ,,Un mangeur de chrétiens`` (Ac. 1835, 1878), ,,Un homme de chicane, un homme qui vexe, qui tourmente le peuple`` (Ac. 1835, 1878).