1. MATHÉMATIQUES ♦ Nombre irrationnel ou, subst., un irrationnel. Nombre qui ne peut avoir de quotient exprimable en nombre entier ou en fraction. Une justification théorique de la légitimité des opérations faites déjà par les Grecs sur les irrationnels (Gds cour. pensée math.,1948, p. 381).La théorie des nombres étudie (...) les nombres irrationnels algébriques ou transcendants et les liens qui les unissent aux nombres rationnels (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 13).
♦ Racine irrationnelle. Nous savons par Platon (Théétète, 147 d) que Théodore avait construit les racines irrationnelles jusqu'à √17, et que Théétète avait proposé une méthode de construction de la suite indéfinie de ces mêmes racines (Log. et connaissance sc.,1967, p. 441 [Encyclop. de la Pléiade]).
♦ Équation irrationnelle ou, subst., une irrationnelle. Équation algébrique comportant un ou plusieurs radicaux. Le problème de la résolution « par radicaux » n'est qu'un cas particulier, assez artificiel, du problème général de la classification des irrationnelles (Bourbaki, Hist. math.,1960, p. 106).Des classes très étendues de quantités dont la valeur n'est ni algébrique, ni même réductible à des irrationnelles algébriques (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 76).
− P. métaph. Tous ces états à demi impossibles, qui introduisent, dirait-on, des valeurs approchées, des solutions irrationnelles ou transcendantes dans l'équation de la connaissance (Valéry, Variété [I], 1924, p. 205).