INCOMMUTABILITÉ, subst. fém.
A. − DR. État de ce qui est incommutable, de ce qui ne peut changer de propriétaire. Il prouve l'incommutabilité de sa propriété par une possession centenaire (Ac.1935).
B. − Caractère de ce qui ne peut changer ou ne peut être changé. Il manque la deuxième partie, entièrement à refaire (l'incommutabilité des choses) (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 339).
Prononc. et Orth. : [ε
̃kɔm(m)ytabilite]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1570 « immuabilité » (G. Hervet, Trad. de la Cité de Dieu de Saint Augustin, I, 315a, B, éd. 1578 ds Rom. Forsch. t. 32, p. 83 : l'incommutabilité du conseil de Dieu); 2. 1718 dr. (Ac.). Empr. au lat. chrét.incommutabilitas « immuabilité », dér. de incommutabilis, (incommutable*).