HYPOTHERMIE, subst. fém.
PHYSIOL. Abaissement de la température du corps au-dessous de la normale, provoqué par la maladie, par une exposition prolongée à un froid trop vif ou dans un but thérapeutique. Anton. hyperthermie.L'urémie se traduit donc cliniquement par une hypothermie assez prononcée en même temps qu'un abattement général (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 203).REM. Hypothermisant, -ante, adj.Qui provoque l'hypothermie. Lemierre en 1925 a mis en évidence le rôle hypothermisant de l'urée (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 697).
Prononc. : [ipotε
ʀmi], [-ɔ-]. Étymol. et Hist. 1889 (Répertoire de pharmacie, 3esérie, I, 182 ds Quem. DDL t. 8). Formé de l'élém. hypo-* et de thermie*. Bbg. Quem. DDL t. 10.
Hypothermisant, -ante, adj.Qui provoque l'hypothermie. Lemierre en 1925 a mis en évidence le rôle hypothermisant de l'urée (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 697).