HIGOUMÈNE, HÉGOUMÈNE, subst.
Supérieur(e) d'un monastère de rite byzantin. Le R. P. Gabriel, higoumène, eut la bonté de nous recevoir (M. Richardds B.I.R.H.T., t. 13, 1964-65, p. 38).Les sœurs catholiques de rite oriental d'Aubazine ne craignent pas une formulation qui ne peut que nous choquer : « Nous faisons une remise totale de soi à l'higoumène » (C. Baker, Les Contemplatives, des femmes entre elles, Paris, Stock, 1979, p. 165).Prononc. et Orth. : [igumεn], [e-]. Var. vieillie : hégumène (Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.); hégoumenos (Dumas père, Cte de Morcef, 1851, I, 2, p. 38), à partir du gr., hapax ds la documentation.    Étymol. et Hist. Av. 1716 hégumène « supérieur d'un monastère grec orthodoxe » (P. Helyot, Dissert. Prélim., p. 63 ds Trév. 1721); 1840 hégoumène (Ac. Compl. 1842); 1851 hegoumenos (Dumas père, loc. cit.).        Empr. au b. lat.hegumenus « supérieur d'un monastère », gr. η
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               ι « conduire, marcher devant, commander ».