A. − Qui grisonne, qui devient gris. 1. [En parlant de choses concr.] Plantes vertes grisonnantes et souffreteuses (Gyp, Mmela Duchesse,1893, p. 29).Entre un poêle et de vieux cartonniers grisonnants (Barbusse, Feu,1916, p. 60).La figure grisonnante, au teint brouillé, couleur de son, restait inaffectée (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 470).
2. En partic. − [En parlant des cheveux, de la barbe] Les longs poils grisonnants de ses favoris (Zola, Terre,1887, p. 22).Une moustache grise − je veux dire, grisonnante (Pagnol, Fanny,1932, II, 6, p. 131).Les cheveux grisonnants aux tempes (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 218).
− P. méton. [En parlant d'une pers., en tout ou en partie] Qui commence à avoir du poil, des cheveux gris. On conçoit comment Ronsard grisonnant s'avouait vaincu et proclamait Des Portes le premier poète françois (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr.,1828, p. 108).Ces messieurs grisonnants, étiques ou ventrus (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 267).