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Emploi subst. Ils virent un homme tout long dans l'ornière (...). Le gisant relevait la tête, avec des plaintes (Pourrat, Gaspard,1925, p. 53) :1. La vache piquée roula et resta inerte. « Ils l'ont tuée », pensa-t-il. Les hommes avaient mis pied à terre et entouraient la gisante, qui s'était dans sa chute fiché une corne dans le sol, et littéralement clouée.
Montherl., Bestiaires,1926, p. 409.
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ARCHÉOL., au masc. Statue funéraire représentant un personnage mort, couché. Les tranquilles gisants de pierre qui dorment côte à côte dans les cryptes (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 576) :2. À même le pré, un gisant de pierre, armé, accoté sur le coude droit, dans une attitude de guet, de vigilance, d'anxiété, de menace, le visage râpé par les intempéries, réduit à un ovale nu de pierre blanche, garde l'entrée d'un souterrain perdu dans les herbes.
J.-R. Bloch, Dest. du S.,1931, p. 48.
Rem. Ac. 1932 enregistre dans cet emploi la forme féminine.