FRIVOLANT, ANTE, adj.
Région. (Canada), vx et poét. [Empl. dans la périphrase durative : aller frivolant] Qui folâtre, batifole en se déplaçant de ci de là. Ah! tu sais, mieux que nos garçons, Parler en mots jolis, (...) Mais le vent qui va frivolant Les emporte (Richepin, Chemineau,1907, p. 10; cf. aussi Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 268).−
P. compar. [Appliqué à un oiseau] Quoi c'est que ça serait si vous voyiez s'avancer devers vous, par troupeaux de milliers, les oies sauvages, blanches et frivolantes comme une neige de bourrasque? (Guèvremont, Survenant,1945, p. 240).Rem. 1. Attesté ds Dionne 1909 sous la forme ,,Frivolent, e, adj. Coquet : une femme frivolente. Vif et sec : un vent frivolent``. 2. Attest. d'un verbe frivoler. C'est l'vent qui vole qui frivole C'est l'vent c'est l'vent frivolant (Le vent frivolant, chanson can. ds Jeunesse qui chante, Paris, J. Susse, 1944, p. 121).
Prononc. : [fʀivɔlɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Étymol. et Hist. 1894 (S. Clapin, Dict. can.-fr., Montréal, Boston : créature frivolante [...] vent frivolant). Prob. dér. de frivole* d'apr. les part. prés. tels que batifolant, volant.