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FERREMENT1, subst. masc.

FERREMENT1, subst. masc.
Pièce métallique servant à consolider un objet (cf. ferrer A). Ferrements de meubles; ferrements rouillés. Placer les gonds sans qu'ils soient apparents; (...) on se tire d'affaire en employant une espèce particulière de ferrement (Nosban, Manuel menuisier,t. 2, 1857, p. 94):
... il eut l'idée de creuser dans les pierres d'entablement une rainure dans laquelle il déposa une véritable chaîne, dont les maillons étaient constitués de ferrements à l'œil d'un bout et à piton coudé de l'autre, chaque piton s'engageant dans l'œil de la pièce suivante. Fillon, Serrurier,1942, p. 7.
Au plur., p. ext.
MAR. Ensemble des pièces métalliques entrant dans la construction d'un navire.
Garnitures de métal. Grande armoire à ferrements de cuivre (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 229).
Prononc. et Orth. : [fε ʀmɑ ̃]. Ds Ac. 1718-1932. Les éd. de 1835 et de 1878 l'écrivent au plur. (cf. aussi Land. 1834, Nod. 1844 et Lar. Lang. fr.). Homon. fermant (fermer) et ferment. Étymol. et Hist. 1. a) ca 1160 ferremant « outil de fer » (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 9557 [ici instrument de médecin]); b) fin du xiies. ferement « arme de fer » (Récit de la première croisade, II, 30, éd. P. Meyer ds Romania t. 5, p. 27); 2. a) ca 1200 ferrement « partie en fer d'une arme » (Tournoiement des dames, 16, éd. A. Jeanroy, ibid., t. 28, p. 237); b) 1382-84 spéc. mar. (C. Bréard, Compte du Clos des Galées de Rouen, p. 53 : ancres et [...] ferremens appartenantz auxdites gallées), attest. isolée, à nouv. 1803 (Boiste). Du lat. class. ferramentum « instrument, outil, arme de fer ». Le plur. ferramenta a donné l'a. fr. ferremente, fém. sing. « garniture de fer » (xiiies., Amis et Amile, éd. L. Moland et C. d'Héricault, p. 75); fr. « ensemble des pièces métalliques d'un navire » (1721, Trév.).

FERREMENT2, subst. masc.

FERREMENT2, subst. masc.
A.− Action de mettre des fers à un cheval, son résultat (cf. ferrer A 1). L'appui d'un sabot vigoureux, mis par le ferrement à l'épreuve des aspérités et des chocs (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 233).Le manque de ferrements à glace, d'où il arrivait que les chevaux tombaient plusieurs fois (Alain, Propos,1934, p. 1202).
B.− Vx. Action de mettre des fers à un forçat, à un condamné; p. méton. les fers. Un détachement de soldats qui traversa la greffe nous avertit que le « ferrement » allait commencer (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 299).Des geôliers tout à l'heure, en paroles bourrues Racontant l'aventure entre eux confusément Ont ouvert son cachot, rompu son ferrement (Hugo, Fin Satan,1885, p. 875).
Prononc. et Orth. : [fε ʀmɑ ̃]. Ds Ac. 1878 et 1932. Homon. fermant (fermer) et ferment. Étymol. et Hist. 1813 « action de mettre les fers à un forçat » (Jouy, loc. cit.). Dér. de ferrer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. Quem. DDL t. 1.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·