ÉTEULE, subst. fém.

ÉTEULE, subst. fém.
AGRIC. Chaume; p. méton., champ de chaumes. Dès que les moissons abattues livrèrent aux veneurs les éteules blondes (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 238):
La luzerne verte, ondulée et mystérieuse comme un lac, quelles surprises nous cache-t-elle? La flûte de Pan, c'est une éteule dont les tiges sèches et creuses flûtent au moindre vent. Lorsque s'y mêle un chant de caille, c'est exquis. Renard, Journal,1899, p. 547.
Couleur d'éteule ou p. ell., d'éteule. (Couleur) d'un blond doré. Une barbe de la semaine, couleur d'éteule (Arnoux, Rhône,1944, p. 344).
Prononc. et Orth. : [etœl]. Ds Ac. dep. 1762. Var. esteuble ds Ac. 1762-1878. V. aussi Fér. Crit. t. 2 1787, Gattel 1841. Ds DG var. éteuble. Étymol. et Hist. [Fin xies. estoble (Raschi Blondh., p. 434)]; 1remoitié xiies. stuble (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 82, 12); 1202 esteule (J. Bodel, Congés, éd. P. Ruelle, 137). Esteule, var. dial. prob. pic. (v. ibid. éd. P. Ruelle, p. 47 et Fouché, p. 617), de estoble, du lat. stupula « chaume, paille », Varron et basse époque, var. du lat. class. stipula (v. Ern.-Meillet, s.v. stipula). Fréq. abs. littér. : 29.

D'autres mots du dictionnaire :

limiter | allégoriste

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·