b) [sur un autre élément de la phrase (l'élément terminal du morph. est que)] Qu'est-ce que... tu comptes faire, toi? (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 537).Cf. aussi
supra Aragon,
Beaux quart., 1936, p. 303 et
Montherl.,
Ville dont prince, 1951, II, 4, p. 893, 899.
Rem. 1. L'usage du morph. interr. est-ce que s'est répandu, surtout dans la langue orale; il permet en effet de conserver l'ordre normal de la phrase énonciative : suj. + verbe. 2. La langue populaire abrège volontiers est-ce que en s'que, c'que : Ousqu'il court donc, l'Arthur? (G. Chevallier, Clochemerle, XVIII, 192 ds R. Le Bidois, L'Invers. du suj. dans la prose contemp., Paris, D'Artrey, 1952, p. 63), ou même en que : Comment que votre frère a fait? (Goug. Syst. gramm. 1962, p. 276). 3. La lang. fam. renforce parfois est-ce que par c'est que ou c'est qui. Qu'est-ce que c'est que celui-là? Un jaune? (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 502).