ENRÊNER, verbe trans.

ENRÊNER, verbe trans.
Mettre les guides, les rênes à (un cheval) (cf. St-Riquier-Delp. 1975).
Au fig. Contenir, retenir (quelqu'un) dans son action. (Quasi-)synon. brider.T'es trop faible... Mais défends-toi, défends-toi! Te laisse pas enrêner (La Varende, Trois. jour,1947, p. 284).
Rem. La docum. atteste enrênement, subst. masc. Action d'enrêner un cheval; résultat de cette action. P. méton. Dispositif permettant d'enrêner un cheval. Les chevaux sont munis d'un enrênement rendu nécessaire par le type de monte adopté lors du jeu (Jeux et sp., 1967, p. 1610).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃ ʀ εne] ou [ɑ ̃ ʀene]. Formes enreiner (Vialar, Brisées hautes, 1952, p. 11) et enrainer (Sem, Ronde nuit, 1923, p. 71). Étymol. et Hist. 1170 enreigner « mettre les rênes à un cheval » (Béroul, Tristan, éd. Muret, 4, 3588). Dér. de rêne*; préf. en-*; dés. -er.

D'autres mots du dictionnaire :

jébuséen, -éenne | algide

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·