ENGUIGNONNÉ, ÉE, adj.

ENGUIGNONNÉ, ÉE, adj.
Qui a du guignon, de la malchance. Cet autre n'a fait que des gaucheries : il est enguignonné (car les chasseurs ont, comme les joueurs, leurs préjugés et leur superstition) (Jouy, Hermite,t. 4, 1813, p. 183).
Emploi subst. Il en pleurait, sans négliger une bouchée toutefois ni une lampée. Une existence d'enguignonné authentique (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 251).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. enguignonnement. Fait d'être enguignonné. Une conjuration d'ennuis de tous côtés, les taquineries bêtes et à la fin insupportables d'un « enguignonnement » de tous les jours (Goncourt, Journal, 1865, p. 210).
Prononc. Seule transcr. ds Littré et DG : an-ghi-ñò-né. Étymol. et Hist. 1813 adj. (Jouy, loc. cit.); 1868 subst. (Goncourt, Journal, p. 410). Dér. de guignon*; préf. en-*; suff. *. Fréq. abs. littér. : 3.

D'autres mots du dictionnaire :

émier | beige

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·