a) Prince d'une maison souveraine portant le titre de duc. Il est vrai qu'une nouvelle révolution pouvait sortir de cet acte d'héroïsme désespéré : l'empire pour le duc de Reichstadt et la monarchie pour le duc de Bordeaux (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 114):3. L'insurrection parisienne, canalisée d'ailleurs par la bourgeoisie parlementaire, aboutit non à la République, mais à une nouvelle monarchie constitutionnelle plus libérale. Le monarque est le duc d'Orléans, cousin de Charles X, qui régnera sous le nom de Louis-Philippe.
Vedel, Manuel élémentaire de dr. constit.,1949, p. 77.
b) Personne qui porte le titre de noblesse honorifique le plus élevé. M. de Caraman, qu'on avait fait duc, apparemment parce qu'il avait été valet de M. de Metternich (Chateaubr., Mém.,t. 3, 1848, p. 619):4. On dit de notre maison : « Plus noble que le roi! » − Je suis vingt-deux fois comte. Mon grand-père avait trois cent mille livres de rente, était gouverneur de Saint-Domingue, général de brigade, et marquis de l'Isle-Adam, près Paris. − J'ai la grande croix de l'Ordre de Malte, et notre titre sous Louis XII, était grands barons de France, qui avaient le pas sur les ducs.
Villiers de L'Isle-Adam, Correspondance,1873, p. 179.
− Duc à brevet*.
− Duc et pair. Celui qui, en vertu de son titre de duc, avait les privilèges de la pairie. Sa hautaine figure de duc et pair, [M. de Saint-Simon] (Hugo, Rhin,1842, p. 16).