DOREUR, EUSE, subst.

DOREUR, EUSE, subst.
TECHNOL. Personne dont le métier consiste à dorer (cf. ce mot A 1) des objets. Doreur sur bois, sur métaux, sur porcelaine; doreur-relieur, doreur-galvanoplaste. Elle avait dû renoncer à son métier de doreuse, qui avait failli lui coûter la vie (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 29):
Et malgré moi, dans ma pensée, j'affublais de jaquettes à fleurs, de culottes courtes, de larges feutres à retroussis, tout ce brave petit monde de droguistes, doreurs, marchands d'épices... A. Daudet, Contes du lundi,1873, p. 109.
Rem. On rencontre un ex. poét. utilisant la valeur métaph. de dorer. Les forêts sont le lieu lugubre; la terreur, Noire, y résiste même au matin, ce doreur (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 596).
Prononc. et Orth. : [dɔ ʀ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1292-1300 doreeur (Liv. de la taille de Paris ds Delb. Rec. d'apr. DG). Dér. du rad. de dorer*; suff. -eur2*; cf. b. lat. deaurator même sens. Fréq. abs. littér. : 17.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·