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P. ext. a) Emploi subst., SP. (alpinisme). Passage de rocher constitué de deux plans, généralement sans prises, formant un angle obtus dont le fond est parcouru par une fissure qui permet l'escalade. Comme une somnambule, elle gravit le dernier dièdre, largement ouvert, très lisse, sans prises, incliné à soixante-dix degrés (Frison-Roche, La Grande crevasse,Paris, 1948, p. 59).
b) Emploi adj. ♦ Angle dièdre. Angle plan formé par deux demi-droites appartenant aux faces d'un dièdre et perpendiculaires à son arête en un même point. L'importance des mesures (...) rigoureuses des angles dièdres des cristaux (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 346).
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Qui a la forme d'un dièdre tronqué. Une pyramide dièdre, dont toutes les arêtes sont rabattues en biseau (Voy. La Pérouse,t. 4, 1797, p. 5).Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. diédrique. Qui a la forme d'un dièdre. Le prisme, dans l'écartement calculé de ses trois angles et le concert de son triple miroir diédrique, enclôt tout le jeu possible de la réflexion et restitue à la lumière son équivalent coloré (Claudel, Connaiss. Est, 1907, p. 100).