DÉVALORISATION, subst. fém.

DÉVALORISATION, subst. fém.
Dépréciation de la valeur d'échange d'une monnaie, d'un produit, d'une matière première, etc. :
1. Je craindrais que, pratiquement, il n'en pût résulter qu'un gâchis affreux. Cette non-résistance rêvée, malgré tout souhaitable, qui rendît inutile l'emploi des armes et l'usage de la violence, je ne la crois possible qu'après une lente éducation, la dévalorisation progressive de certaines « devises », le dégonflement des faux dieux. Gide, Journal,1933, p. 1152.
Au fig. Perte de valeur, de crédit, d'efficacité :
2. La tristesse est un processus de dévalorisation des choses, qui les atteint dans la mesure où nous ne sommes pas entraînés à agir à leur propos. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 271.
Prononc. : [devalɔ ʀizasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1925 (Gide, Faux monn., p. 1085). Dér. du rad. de dévaloriser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 11.

D'autres mots du dictionnaire :

autrichien, ienne | dépuratif, ive

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·