DESSAISISSEMENT, subst. masc.

DESSAISISSEMENT, subst. masc.
ADMIN., DR. [À propos d'une pers. ou d'un groupe de pers.] Action de (se) dessaisir; résultat de cette action. « ... le jugement déclaratif de la faillite emporte de plein droit, à partir de sa date, dessaisissement pour le failli de l'administration de tous ses biens... » (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 248).Loi de dessaisissement (Barrès, Cahiers,t. 7, 1908-09, p. 105).Notification du dessaisissement du conseil de préfecture, effectuée par le préfet (Bacquias, Conseil gén. et conseil arrondiss.,1934, p. 12).
P. ext., littér. Quoi! voter, moi citoyen, non seulement mon dessaisissement, ma déchéance et mon abdication, mais l'abdication pour dix années des générations nouvelles du suffrage universel (Hugo, Nap. le Pt,1852, p. 160).
P. métaph. Ce qui partout ailleurs est un dur labourage N'est ici que récolte et dessaisissement (Péguy, Tapisserie N.-D.,1913, p. 693).
Prononc. et Orth. : [desεzismɑ ̃] ou, par harmonisation vocalique, [desezismɑ ̃]. Littré transcrit [dεsε-]. Cf. dé-. Admis ds Ac. 1694 puis 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1609 « action de se dessaisir de quelque chose » (J. Duret, Cout. d'Orleans, 595 d'apr. Delboulle ds Hug.); 2. 1636 « action de dessaisir quelqu'un de quelque chose » (Monet). Dér. du rad. du part. prés. de dessaisir*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 12.

D'autres mots du dictionnaire :

démonte | aveugle

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·