2. P. ext., fam. a) Ensemble des objets, des vêtements laissés par un défunt sans les affecter par testament. Si le bonhomme n'avait plus sa tête et mourait, ses filles ne me donneraient pas un liard, et toute sa défroque ne vaut pas dix francs. Il a emporté ce matin ses derniers couverts (Balzac, Goriot,1835, p. 270).L'épée, l'habit, le chapeau brodé, défroque de parade qui n'avait jamais servi, reluisaient d'or et de nacre dans la chapelle sombre des tentures (A. Daudet, Nabab,1877, p. 48).− Par antiphrase. Et la défroque, des chemises par centaines, une robe de chambre en renard bleu (A. Daudet, Nabab,1877p. 209).
− P. méton. Le corps qui a porté ces vêtements. Que nous serions donc heureux si nous pouvions laisser dans quelque coin cette défroque de chair et d'os, destinée à faire de l'humus pour les générations futures (Loti, Fleurs ennui,1882, p. 22).
b) Ensemble d'objets, de vêtements portés, sans grande valeur. Lyres, tridents, sceptres, foudres, draperies, sandales, coiffures, la défroque des ateliers et des coulisses de théâtre fait son entrée (É. Faure, Hist. art,1909, p. 109).