CYDIPPE, subst. masc.
ZOOL. Acalèphe* (embranchement des cœlentérés) au corps globuleux ou ovale, garni de huit rangées de palettes ciliées et terminé par deux longs tentacules rétractiles. Toute une flore vivante, des éponges, des holoturies; des cydippes hyalines ornées de cyrrhes rougeâtres et qui émettaient une légère phosphorescence (Verne, Vingt mille lieues,t. 2, 1870, p. 78).Certains cténaires, comme les « cydippe » (...) immobilisent leurs petites proies (...) en les engluant au moyen de cellules adhésives spéciales (colloblastes) (J.-M. Pérès, Vie océan,1966, p. 40).Rem. Attesté aussi ds Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., Guérin 1892, Quillet 1965.
Orth. On rencontre l'orth.
cydipe (
cf. H. Coupin,
Animaux de nos pays, 1909, p. 463).
Étymol. et Hist. 1845 zool. (
Besch). Du nom de la nymphe
Cydippe (lat.
Cydippe, gr. Κ
υ
δ
ι
́
π
π
η), prêtresse de Héra près d'Argos, en raison de la beauté de cet animal; 1829 all.
Cydippe (
Eschscholtz,
Syst. Acalepehn, 24 ds
Neave t. 1, p. 924); 1835-36 angl.
Cydype (ds
NED).