2. Fait de passer par son degré maximal. Une intuition précoce irrésistible de la culmination du destin nietzschéen dans la folie (Du Bos, Journal,1924, p. 53).Rem. 1. Au sens B, Péguy emploie aussi une var. morphol., culminaison, qui n'est attestée dans aucun dict. : En un mot ils [les Chrétiens] considèrent cette grande histoire, cette histoire unique, ce cas suprême, ce cas limite, cette culmination, cette infloraison, cette culminaison, ce couronnement, cette inscription charnelle, (...) ce point d'achèvement, (et de tout commencement), surtout comme une histoire qui est arrivée à Jésus (Péguy, V.-M., comte Hugo, 1910, p. 732). 2. Besch. 1845, Littré, Lar. 19e, Guérin 1892, Lar. 20e, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965 attestent le subst. fém. culminance, rare. Point le plus élevé d'un lieu. Le piton du Trenze, pyramide haute, rudement sculptée, n'est malgré son aspect ardu, que l'extrémité d'une arête détachée des culminances granitiques du Bois-des-Armes (Fournet, Acad. des sc., Comptes rendus, t. 52, p. 1118 ds Littré). Au fig. Synon. de culmination B. Une culminance de l'affirmation du moi. Des individus activement dévoués à autrui, qu'on ne saurait taxer d'égoïsme, peuvent déployer dans leur dévouement le plus pur égocentrisme, par la manière dont ils lui imposent leurs volontés, leurs manières, leur présence. Le vrai égoïsme est absent du dévouement à autrui. Il n'est pas, comme on pourrait le croire, une culminance de l'affirmation du moi (Mounier, Traité caract., 1946, p. 545).