1. [Désigne l'opération effectuée en vue de la modification et de l'amélioration d'une chose] a) CÉRAM. On peut (...) laver (...) ou brosser la surface des moules, (...) [mais] ces corrections les altèrent (Brongniart, Traité arts céram.,1844, p. 140).
b) INDUSTR. ALIM. La correction des eaux calcaires ne doit porter (...) que sur la partie utilisée pour l'empâtage [dans la fabrication de la bière] (Boullanger, Malt., brass.,1934, p. 23).
c) PÉDOL. Dispositions prises en vue de corriger les effets des agents érosifs (correction des glaciers, des torrents), ou en vue de l'amendement du sol (d'apr. Plais.-Caill. 1958).
d) PHARM. ,,Opération par laquelle on affaiblit l'énergie d'un médicament en la mêlant à d'autres substances`` (Ac. 1835-1932).
e) RHÉT. Figure par laquelle un orateur corrige ses premières expressions ressenties comme trop faibles. Ex. ,,Je l'aime; que dis-je, aimer? je l'idolâtre`` (Ac. 1835, 1878).
f) THÉÂTRE. Accueillir, recevoir une pièce à correction(s). La recevoir sous réserve de modifications apportées par l'auteur (pour lequel ce type d'accueil équivaut à un demi-refus). A-t-il [Claretie] vraiment reçu Le Foyer à corrections, et pas seulement à corrections de détails, mais à corrections de fond? (Léautaud, Journal littér.,t. 2, 1907-09, p. 147).
g) TYPOGR. Signalisation par le correcteur des erreurs commises sur les épreuves au cours de la composition; rectification opérée conformément aux signes conventionnels portés sur les épreuves par le correcteur (d'apr. Comte-Pern. 1963). Envoyer les épreuves à la correction.