CONTRESCARPE, subst. fém.

CONTRESCARPE, subst. fém.
FORTIF. Paroi extérieure du fossé (p. oppos. à l'escarpe, la paroi située du côté de la place), surmontée du chemin couvert et du glacis. On ne saurait compter sur la résistance des contrescarpes et des escarpes et du fossé qui les sépare : les murs ébréchés ont coulé et le fossé, à demi comblé, n'est plus un obstacle (Bordeaux, Fort de Vaux,1916, p. 163).
P. métaph. Quelques gouttes de sueur, roulant à travers les ravines et les contrescarpes de son front, s'étaient arrêtées aux broussailles de ses sourcils grisonnants (Gautier, Fracasse,1863, p. 37).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ εskaʀp]. Ds Ac. 1894-1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1546 (Rabelais, Tiers-Livre, Prologue, éd. M. A. Screech, p. 10). Composé de contre-* et de escarpe*, terme de fortifications. Fréq. abs. littér. : 37. Bbg. Archit. 1972, p. 167. − Tracc. 1907, pp. 129-130.

D'autres mots du dictionnaire :

contrepartie | contreplongée

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·