CONSTIPER, verbe trans.

CONSTIPER, verbe trans.
A.− [Le compl. désigne une pers. ou un animal] Rendre constipé* :
Il veut raisonner serré, lui (...), ce qui le constipe et lui donne de grands maux de tête (...). Le médecin ne sait pas si M. Bergougnard est philosophe parce qu'il est constipé, ou s'il est constipé parce qu'il est philosophe. J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Enfant, 1879, p. 275.
Emploi pronom. à sens passif. [Le suj. désigne une pers. ou un animal] Ceux qui se constipent aisément doivent éviter les aliments irritants (Nouv. Lar. ill.).
B.− Emploi abs. Les traversées, ça constipe (Céline, Mort à crédit,1936, p. 152).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃stipe], (il) constipe [kɔ ̃stip]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xives. ventre constipé (Somme MeGautier, fo36 rods DG). Empr. au lat. constipare qui à l'époque class. signifie « presser, serrer, entasser » d'où les emplois dans le domaine méd. en b. lat. (humeurs; parties du corps). Fréq. abs. littér. : 3.

D'autres mots du dictionnaire :

isomère | déshérence

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·