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P. métaph. : 1. Son rôle de comparse l'irritait. Il avait l'impression d'être devenu figurant, poussé par quelque nécessité dans un drame d'une psychologie exceptionnellement fausse, et acceptée par un public stupide; ...
Malraux, Les Conquérants,1928, p. 45.
Rem. Suivant Lar. 19e: ,,Il ne faut pas confondre les comparses avec les choristes et les figurants; les choristes et les figurants chantent dans les ensembles, mêlent leurs voix aux manifestations générales; les comparses ne font rien que se montrer.`` Cette distinction ne semble pas confirmée par l'usage, même au xixes., comme l'atteste p. ex. ce passage de Balzac (Les Petits bourgeois, 1850, p. 39) : Véritables comparses de la grande comédie sociale, Phollion, Laudigeois et leurs pareils remplissent les fonctions de chœur antique. Ils pleurent quand on pleure, rient quand il faut rire. À l'origine, la différence réside plutôt dans le fait, signalé aussi par Lar. 19e, que le comparse est un personnage ,,engagé à la représentation et non à l'année, comme les autres figurants``.