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CHOPE, subst. fém.

CHOPE, subst. fém.
Récipient généralement cylindrique muni d'une anse et parfois d'un couvercle, destiné à boire la bière. Chope d'étain, de grès, de verre; remplir, vider une chope :
1. Le gentleman Crottin buvait le champagne comme eau minérale avec du brandy, dans une chope à bière. Hamp, Vin de Champagne,1909, p. 224.
P. méton. Contenu de ce récipient :
2. ... mieux vaut boire deux bouteilles de bon vin, qu'une seule chope de bière; elles contiennent moins d'eau, et, par suite, disposent moins à la gravelle : ... Erckmann-Chatrian, L'Ami Fritz,1864, p. 157.
Prononc. et Orth. : [ʃ ɔp]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Empr. au dial. alsacien Schoppe subst. masc. « verre à bière » correspondant au m. b. all. schope(n), v. chopine; terme prob. introduit par les brasseries alsaciennes établies à Paris; le changement de genre s'explique peut-être par l'infl. de chopine, féminin. Fréq. abs. littér. : 190. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 110. − Wartburg (W. von). Glanures étymol. R. Ling. rom. 1960, t. 24, pp. 285-286.

CHOPER, verbe trans.

CHOPER, verbe trans.
Arg., fam.
A.− [Le compl. désigne une chose] Voler, dérober. Synon. chiper.Choper une montre (Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.) :
1. − Faut voir, dit-il, comment dans les cantonnements les frères se développent, pour chercher d'abord où bien loger et bien manger. Et puis, après qu'la chose du bidon est réglée, pour choper les débits clandestins. Barbusse, Le Feu,1916, p. 128.
P. ext. Attraper, prendre de façon brusque et inattendue. Choper une bonne place (Rob.). Aller choper le mal de la mort (Giono, Les Grands chemins,1951, p. 90).
B.− [Le compl. désigne une pers.] Prendre quelqu'un sur le fait, l'arrêter. Faut pas arriver avant la Sorrante, pour choper le neveu la main au sac (J. de La Varende, La Dernière fête,1953, p. 134):
2. ... Louise s'était fait choper à Lyon, une malchance... Prise dans une râfle ordinaire, elle avait été identifiée, une rare déveine, et évidemment aussitôt embarquée. E. Triolet, Le Premier accroc coûte deux cents francs,1945, p. 244.
Prononc. : [ʃ ɔpe], (je) chope [ʃ ɔp]. Homon. chopper. Étymol. et Hist. 1800 « prendre, attraper » (P. Leclair, Hist. des brigands chauffeurs et assassins d'Orgères, p. 139). Sens spécialisé de chopper*, se faire choper pour se faire prendre étant l'équivalent de prendre une chute au fig. (FEW t. 13, 2, p. 346a; Esn.; cf. aussi les sens arg. de se casser, se fouler le poignet sur quelque chose « voler quelque chose » et de tomber « prendre [une femme] »). Fréq. abs. littér. : 19. Bbg. Grimaud (F.). Petit gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1969, p. 112. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 189; Sources t. 3 1972 [1930], p. 166, 523.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·