CHÉLONÉE, subst. fém.
ZOOL. Grande tortue de mer de l'ordre des Chéloniens*, aux membres conformés en nageoires, vivant dans les mers chaudes : ... Harbert et Nab furent assez heureux pour capturer un magnifique échantillon de l'ordre des chélonées. C'était une tortue franche du genre mydase, dont la carapace offrait d'admirables reflets verts.
Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 215.
SYNT. Chélonée franche (ou tortue verte) (cf. Verne, Vingt mille lieues sous les mers, 1870, p. 29), chélonée caouan(ne) (ou caret). Comestibles. Chélonée imbriquée (ou caret). Qui fournit l'écaille.
Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Land. 1834 et Gattel 1841 : ké-lo-né-e. Pour la transcr. de l'initiale cf. chélo-. Var. chelone (Nouv. Lar. ill. donne également chelonia), chélone (Lar. 20eet Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1800 (Bulletin des Sciences par la Société philomatique d'apr. Agassiz); 1805 (Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 3, p. 79). Composé du gr. χ
ε
λ
ω
́
ν
η « tortue »; suff. -ée*. Fréq. abs. littér. : 5.