A.− ARCHIT. Partie supérieure d'une colonne, d'un pilastre ou d'une ante, de forme évasée, supportant l'entablement d'une voûte, et pouvant présenter des motifs ornementaux. Chapiteau dorique, ionique : 1. Mais ces sculptures sont lourdes, d'une décadence outrée, papillotantes à l'œil et d'un effet désagréable. Les chapiteaux ne sont point semblables; les uns ont la forme du palmier, les autres celle du lotus; ...
Du Camp, Le Nil,1854, p. 114.
SYNT. Chapiteau byzantin, composite, corinthien, roman; chapiteau carré, évasé; chapiteau de bronze; chapiteau plié (il couronne un pilastre placé dans un angle rentrant et suit la forme des deux parois).
B.− P. ext., ARCHIT. Ensemble de divers ornements formant un couronnement. Chapiteau de balustre*, de lanterne*, de niche*, de pilastre*. − Spéc. Chapiteau à boule. ,,Motif surmonté d'une boule et couronnant un pilastre`` (Barb.-Cad. 1963). Chapiteau de crémone. ,,Pièce servant de guide et couronnant la crémone`` (Barb.-Cad. 1963). Chapiteau de rampe. ,,Motif décoratif à la partie supérieure des barreaux`` (Barb.-Cad. 1963).
− AMEUBL. ,,Corniche ou autre couronnement qui se pose au-dessus des buffets, des armoires, des casiers et autres ouvrages analogues`` (Chesn. 1857). Fréquemment elle [la palmette] fait office de chapiteau (J. Viaux, Le Meuble en France,1962, p. 122).