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BUGLE1, subst. masc.

BUGLE1, subst. masc.
MUSIQUE
A.− HIST. (ANC.). Instrument de musique à vent (cf. Du Camp, Le Nil, 1854, p. 227).
B.− Trompette ou clairon à clefs, principalement utilisé(e) dans les musiques militaires. Petit bugle, bugle alto :
... un jeune gars, ni beau ni laid, joue du bugle au seuil d'une petite ferme (...) il a, comme on dit, de bonnes lèvres; les sons qu'il tire de son petit clairon à piston ont douce forme. Certains font penser à Don Quichotte ou, plus exactement, au paysage aventureux qui entoure Don Quichotte. Giono, Voyage en Italie,1953, p. 105.
Prononc. et Orth. : [bygl̥]. Étymol. et Hist. 1845 « clairon à pistons » [1836, Pt Rob.] (Banville, Opéra Turc dans Bonn). Empr. à l'angl. bugle, forme apocopée de bugle-horn littéralement « corne de buffle » empl. pour désigner un instrument de mus. dep. ca 1300. La forme réduite au premier élément est attestée dans NED au sens de « cor de chasse » dep. ca 1340, et à celui de « clairon, instrument de musique militaire » dep. 1832. Le m. angl. bugle a été empr. à l'anglo-norm. bugle « instrument de musique fait de corne de buffle » (1ertiers du xives., Foulq. Fitz Warin, nouv. fr. du xives., p. 60 dans Gdf. Compl.); même mot que l'a. fr. bugle « jeune bœuf » (ca 1180, Marie de France Fables dans T.-L.) du lat. buculus « id. », v. beugler. Fréq. abs. littér. : 23.
BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 60. − Bonn. 1920. p. 19.

BUGLE2, subst. fém.

BUGLE2, subst. fém.
BOT. Plante gamopétale supérovariée (Labiées), dont la variété la plus répandue, la bugle rampante, herbacée, vivace, était employée autrefois comme vulnéraire. Synon. sc. ajuga; synon. vulg. herbe de Saint Laurent.Les bugles rampantes égayaient de jaune vif et de violet-rose les eaux mortes (A. Arnoux, Zulma l'infidèle,1960, p. 192).
Prononc. : [bygl]. Étymol. et Hist. Ca 1290 bucle (G. de Biblesworth, Traité, 162 dans T.-L.), forme isolée; xiiies. bugle (Trad. de Roger de Salerne, Chirurgie dans Romania, t. 32, p. 83). Empr. au lat. médiév. bugula (viiie-xies. dans Mittellat. W. s.v., 1606, 55) ultérieurement attesté sous les formes bucla et bugla (xiies. ibid., 57 et 58) prob. à rapprocher du lat. tardif bugillo (début ves., Marcellus dans TLL s.v., 2237, 64; v. bouillon-blanc), car on trouve la var. bugula chez le même aut. dans Forc.; ces deux termes semblent désigner la même plante (Roll. Flore t. 8, p. 176).
BBG. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache, Berlin, 1954, p. 126. − Sigurs 1963/64, p. 457.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·