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BREAK1, subst. masc.

BREAK1, subst. masc.
Vx. Voiture découverte, à quatre roues :
Toute la famille, accompagnée d'un domestique et d'une nourrice, occupait un break superbe, attelé d'une paire de grands chevaux blancs. Zola, La Joie de vivre,1884, p. 1064.
AUTOMOB. Voiture carrossée de façon à pouvoir servir de fourgonnette.
PRONONC. ET ORTH. : [bʀ εk]. Pour la prononc. de -ea-par [ε] ouvert, cf. Rouss.-Lacl. 1927, p. 114, Nyrop Phonét. 1951, § 198, et Kamm. 1964, p. 99. Les dict. écrivent break. Cf. Ac. 1878 (et 1932), Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill. (Pt Lar. 1906 et Lar. encyclop.), DG, Rob. et Quillet 1965. Cependant Lar. 19eadmet break ou brek. Cf. aussi Lar. 20e, s.v. break : ,,On dit aussi brek.``
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) [1830 « voiture découverte à 2 ou 4 roues qui sert pour le dressage des chevaux attelés » cont. angl. (La Mode, III, 312 d'apr. Weil dans R. Philol. fr. t. 45, p. 9)]; b) 1845 break cont. fr. « voiture découverte à quatre roues, à bancs longitudinaux » (Francis Wey, Remarques, II, 62, Ibid.); 2. 1951 (Tinard, Loc. mod. autom., p. 353). Angl. break (aussi brake) attesté dans NED au sens 1 a dep. 1831, au sens 1 b dep. 1874. Le corresp. angl. au sens 2 est estate-car et en anglo-amér. station-wagon.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 57.
BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 117. − Bonn. 1920, p. 17. − Tardel (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 395.

BREAK2, subst. masc.

BREAK2, subst. masc.
A.− MUS. ,,Court passage improvisé par un instrumentiste en dehors de la ligne principale d'un morceau`` (Ténot 1967) :
1. Sur un break de batterie, introduction du piano; ... M. Butor, Passage de Milan,1954, p. 104.
B.− SP. (boxe, catch). Ordre de l'arbitre enjoignant aux adversaires de cesser le combat :
2. Le cinquième round [du match de boxe] est interrompu par des « Break » continuels de l'arbitre. L'Œuvre,24 févr. 1941.
PRONONC. : [bʀ εk]. Pour la prononc. de -ea- cf. break1.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1933, 1erjuin boxe (Ric et Rac ds A. Grubb, French sports neologisms, 1937, p. 22). Angl. break attesté au sens de « interruption d'un cours, d'une action » dep. 1689 dans NED comme terme de boxe dep. 1928 dans NED Suppl.; déverbal de to break « briser ».
BBG. − Becker 1970, p. 50, 86, 328, 337. − Quem. 2es. t. 4 1972, p. 36.

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·