BRANDISSEMENT, subst. masc.
Rare. Action, geste de brandir quelque chose (cf. brandir1, rem.) : ... je m'assis en face de la pendule (...) chaque mouvement des aiguilles était comme le brandissement d'un sabre levé sur ma tête pour me tailler en pièces...
Nerval, Nouvelles et fantaisies,1855, p. 81.
Rem. Attesté dans Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Guérin 1892 et Quillet 1965.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1587 « éclat » (La Bod., Harmon., p. 769 dans Gdf. Compl.), attest. isolée; 2. 1660 « action d'élever en agitant » (Oudin Fr.-Esp.), attest. isolée; repris av. 1844, en parlant d'une épée (Ch. Nodier dans Lar. 19e).
Dér. du rad. du part. prés. de brandir au sens de « scintiller » (Cotgr.), en relation avec le sens premier du frq. *brand « tison » (brand* « épée » et brandon*); à rapprocher de l'a. fr. brander « luire, flamboyer » (Thèbes dans T.-L.), du m. fr. brandiller « scintiller » et brandillement « scintillement » (Cotgr.); suff. -ement (-ment1*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.