BARBELER, verbe trans.

BARBELER, verbe trans.
A.− Néol. Entourer de fils de fer barbelés pour interdire ou protéger l'accès d'un lieu :
1. ... il [le Français] barbèle au besoin son jardin, et sa première débauche d'imagination est pour la clôture. Colette, Gigi,1944, p. 208.
B.− Par fig. étymol. :
2. Les greniers (...) leurs planchers craquants et grinçants que barbelaient des clous sournois, ménageaient pourtant des coins d'ombre, des redans d'un noir velouteux. Genevoix, L'Aventure est en nous,1952, p. 134.
P. métaph. :
3. Droit au but ils volent, ces vers, (...) pointes de sentiments délicates et discrètes que barbelle bien deci et delà quelque malice sans fiel... Verlaine, Œuvres posthumes,t. 3, À la bonne franquette, 1896, p. 211.
Orth. − Conjug. je barbèle ou barbelle (supra ex. 3).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1896 trans. « hérisser », supra ex. 3. Refait sur barbelé interprété comme part. passé; dés. -er.

D'autres mots du dictionnaire :

éboueur | diélytra

quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·