A.− Néol. Entourer de fils de fer barbelés pour interdire ou protéger l'accès d'un lieu : 1. ... il [le Français] barbèle au besoin son jardin, et sa première débauche d'imagination est pour la clôture.
Colette, Gigi,1944, p. 208.
B.− Par fig. étymol. : 2. Les greniers (...) leurs planchers craquants et grinçants que barbelaient des clous sournois, ménageaient pourtant des coins d'ombre, des redans d'un noir velouteux.
Genevoix, L'Aventure est en nous,1952, p. 134.
♦
P. métaph. : 3. Droit au but ils volent, ces vers, (...) pointes de sentiments délicates et discrètes que barbelle bien deci et delà quelque malice sans fiel...
Verlaine,
Œuvres posthumes,t. 3, À la bonne franquette, 1896, p. 211.
Conjug.
ex. 3).