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BARAQUETTE1, subst. fém.

BARAQUETTE1, subst. fém.
Peu usité. Petite baraque (cf. baraque A). On m'a enfermé dedans une baraquette (Musette, Cagayous poilu, conte de guerre,1919, p. 30).
Région. Maison de vacances :
1. Et, réalisant le rêve du philosophe, il [M. Pessègue] partageait son temps entre d'interminables parties au café, et de non moins interminables siestes dans un de ces paradis sur terre, si chers aux Méridionaux, qu'on intitule villas à Nice, bastides en Avignon, cabanons à Marseille, et baraquettes dans la cité languedocienne... P. Arène, Veine d'argile,1896, p. 233.
P. ext. Petite maison :
2. En haut du chemin qui sent le thym et l'immortelle si fort que cette odeur vient dans la bouche et est presque un goût, au milieu du soleil, dans une bonne brise toute parfumée et chauffée, qui n'est que le coup d'aile des rayons, sur le mont Saint-Clair, fleurit et verdoie la baraquette des siens. Barbusse, Le Feu,1916, p. 151.
1reattest. 1896 (supra ex. 1); dér. de baraque*, suff. -ette*. Fréq. abs. littér. : 1.

BARAQUETTE2, subst. fém.

BARAQUETTE2, subst. fém.
CORDONN. Chaussure où le talon déborde tout autour de l'emboîtage, et la couture de la semelle est apparente sur tout le pourtour (d'apr. Chauss. 1969) :
Ceux-ci confectionnent et expédient dans les deux mondes des chaussures dites baraquettes, composées en général d'un peu de cuir et beaucoup de papier. P. Borel, Les Français peints par eux-mêmes,t. 4, Le Guiaffe, 1841, p. 384.
Prononc. Seule transcr. dans Land. 1834 : ba-ra-kè-te. Étymol. et Hist. 1841, supra. Terme région. de Suisse romande qui représente peut-être une altération de barquette* (Pat. Suisse rom.), cf. bateau « soulier » (v. bateau1).

Quelques définitions tirées au hasard dans le dictionnaire : 

·le trésor de la langue française, un dictionnaire français·